LE BAOBAB DANS LA CULTURE ET TRADITION AFRICAINE
Le Baobab est l’emblème du Sénégal et de la Guinée, mais aussi un symbole de l’Afrique, il a une immense valeur patrimoniale et culturelle. Il est d’ailleurs au centre de nombreux mythes et légendes tant il est ancré dans les cultures traditionnelles locales.
Quand ils meurent, les Baobabs pourrissent de l’intérieur et s’effondrent pour ne laisser qu’un simple tas de fibres. C’est pour cette raison que beaucoup pensent que le Baobab ne meurt pas mais disparaît.
Cela donne encore plus de mystère au Baobab qui est une espèce préhistorique et qui a précédé à la fois l’humanité et la scission des continents il y a plus de 200 millions d’années.
Malheureusement, les effets du dérèglement climatique affectent cet arbre millénaire. Depuis 10 à 15 ans leur disparition a rapidement augmenté à cause températures très élevés et de la sécheresse.
Plusieurs parties du Baobab sont utilisées pour leurs différentes propriétés et vertus :
La pulpe de Baobab
Riche en vitamine C, en calcium et magnésium, la pulpe de Baobab a un fort potentiel nutritif.
On peut mâcher la pulpe ou l’avaler, ou bien la dissoudre dans de l’eau et / ou du lait concentré pour en faire une boisson rafraîchissante et énergétique appelée « bouye » au Sénégal.
La pulpe de Baobab est utilisée depuis des décennies dans la médecine traditionnelle africaine pour rééquilibrer les fonctions principales du corps en apportant bien-être et énergie. Elle est largement utilisée comme fébrifuge, analgésique, anti- diarréhique ou anti-dysentérique. La pulpe de Baobab est également 6 fois plus riche en vitamine C que l’orange et 4 fois plus riche en calcium que le lait.
Elle peut également être rôtie et moulue pour en faire une boisson semblable à du café.
Les graines de Baobab
Source de protéines, les graines de Baobab se consomment grillées et on peut en extraire une huile alimentaire.
L’huile de baobab extraite des graines contenues dans les fruits est exceptionnellement assouplissante et adoucissante. Son atout est sa richesse en antioxydants et son équilibre entre les acides gras saturés et insaturés qui la composent. L’huile végétale de Baobab nourrit et assouplit les peaux les plus sèches (idéale en cas de vergetures) ainsi que les cheveux abîmés ou crépus.
L'écorce de Baobab
L’écorce fibreuse du Baobab sert à confectionner cordes et cordages. En revanche, son bois est trop mou et gorgé d'eau pour être utilisé.
Les éléphants mâchent cette écorce gorgée d’eau pendant la saison sèche. Les feuilles de Baobab - La décoction de feuilles de Baobab est utilisée contre le paludisme.
Riches en vitamines A et C, en fer et en calcium elles se consomment bouillies ou séchées et ont un gout acidulé. Les plus jeunes feuilles de Baobab peuvent être consommées comme légume mais le plus souvent elles sont séchées puis réduites en poudre. Les feuilles de Baobab sont riches en acides aminés et vitamines. Elles sont utilisées dans la cuisine traditionnelle comme élément liant dans les sauces en raison de leur faculté à créer une texture gélifiée.
Les racines de Baobab
Les jeunes pousses et les racines des jeunes plants de Baobab peuvent se manger comme des asperges.
Feuille de baobab
Ses feuilles sont une excellente source de calcium, fer, potassium, magnésium, manganèse, du zinc, molybdène et de phosphore. Elle est aussi composée d’acides aminés, de provitamine A et de vitamine C. De ses feuilles desséchées, ils font une poudre qu’ils appellent « lalo », qu’ils mêlent avec le couscous. Les feuilles sont traditionnellement utilisées comme anti diarrhéique, fébrifuge, anti-inflammatoire et antifilarien. La poudre de feuilles desséchées auraient des propriétés anti-anémique, antirachitique, tonique, émollient, anti-dysentérique, anti-asthmatique et anti-rhumatismal. Ses feuilles sont transformées en poudre dont l’intérêt peut être alimentaire ou cosmétique